Focus Georges Moucheron
Emission de 2007.
ECHO Flight, l'espoir qui vient du ciel
Depuis quelques années, on parle beaucoup moins du Soudan et de la Somalie que d'autres pays d'Afrique. Pourtant, le Soudan et la Somalie sont toujours en état de guerre civile plus ou moins larvée. Les victimes principales en sont les femmes, les enfants et les innombrables réfugiés. Néanmoins, malgré la violence, l'insécurité et l'état épouvantable des infrastructures routières ou portuaires, le fil de la vie n'est pas rompu...
L'Union européenne, par son programme d'aide humanitaire ECHO, est toujours présente dans la corne de l'Afrique. Des dizaines d'O.N.G. - la plupart européennes - sont actives sur le terrain. Pour mener à bien leur action, elles peuvent s'appuyer sur une organisation logistique exceptionnelle : ECHO Flight, une flotte de six avions qui sillonnent en tous sens le ciel de l'Est africain et qui assurent, avec une rare efficacité, le ravitaillement et le transport de l'aide humanitaire jusque dans les régions les plus inaccessibles.
ECHO Flight, l'espoir qui vient du ciel s'attache au remarquable travail que fournissent, en Somalie et dans le sud du Soudan, les O.N.G. européennes et, en particulier, l'organisation ECHO Flight sans laquelle l'aide humanitaire européenne ne pourrait être acheminée à bon port.
RETOUR À MACUGNAGA OU L'AGONIE DES GÉANTS
Macugnaga. Petit village des Alpes italiennes au pied des glaces éternelles du Monte Rosa.
Un vrai décor de carte postale. Mais un décor fragile.
Au début de l'été dernier, après une période de canicule exceptionnelle, un immense lac s'était formé sur le glacier. Plus de 3 millions de mètres cubes d'eau menaçaient de rompre les fragiles moraines et de déferler sur la vallée.
Fin juin, la situation était critique : le lac montait d'un mètre par jour. Les autorités décrétaient l'état d'urgence et programmaient l'évacuation du village. Heureusement, début juillet, le mauvais temps était de retour, ralentissant la fonte du glacier. Deux mois plus tard, une équipe de l'Hebdo est retournée à Macugnaga. Du lac, que l'on a appelé Effimero (le lac Ephémère), il ne reste plus grand chose. Sauf le souvenir d'une grande peur et la crainte qu'un phénomène semblable se reproduise, ici ou ailleurs, sur d'autres glaciers alpins.
Car, tout comme dans l'océan Arctique, les glaciers des Alpes, les géants blancs, reculent à vitesse accélérée, sous l'effet du réchauffement climatique. Un phénomène généralisé, que l'Hebdo a pu vérifier aussi bien à Saas Fee, dans le Valais suisse, qu'à Chamonix, en France. Et aujourd'hui, nul ne peut prédire si et quand ce phénomène s'arrêtera.
Macugnaga, finalement, n'était qu'un exemple. Un avertissement de la nature, pourrait-on dire.
Focus Georges Moucheron
Emission de 2007.
ECHO Flight, l'espoir qui vient du ciel
Depuis quelques années, on parle beaucoup moins du Soudan et de la Somalie que d'autres pays d'Afrique. Pourtant, le Soudan et la Somalie sont toujours en état de guerre civile plus ou moins larvée. Les victimes principales en sont les femmes, les enfants et les innombrables réfugiés. Néanmoins, malgré la violence, l'insécurité et l'état épouvantable des infrastructures routières ou portuaires, le fil de la vie n'est pas rompu...
L'Union européenne, par son programme d'aide humanitaire ECHO, est toujours présente dans la corne de l'Afrique. Des dizaines d'O.N.G. - la plupart européennes - sont actives sur le terrain. Pour mener à bien leur action, elles peuvent s'appuyer sur une organisation logistique exceptionnelle : ECHO Flight, une flotte de six avions qui sillonnent en tous sens le ciel de l'Est africain et qui assurent, avec une rare efficacité, le ravitaillement et le transport de l'aide humanitaire jusque dans les régions les plus inaccessibles.
ECHO Flight, l'espoir qui vient du ciel s'attache au remarquable travail que fournissent, en Somalie et dans le sud du Soudan, les O.N.G. européennes et, en particulier, l'organisation ECHO Flight sans laquelle l'aide humanitaire européenne ne pourrait être acheminée à bon port.
RETOUR À MACUGNAGA OU L'AGONIE DES GÉANTS
Macugnaga. Petit village des Alpes italiennes au pied des glaces éternelles du Monte Rosa.
Un vrai décor de carte postale. Mais un décor fragile.
Au début de l'été dernier, après une période de canicule exceptionnelle, un immense lac s'était formé sur le glacier. Plus de 3 millions de mètres cubes d'eau menaçaient de rompre les fragiles moraines et de déferler sur la vallée.
Fin juin, la situation était critique : le lac montait d'un mètre par jour. Les autorités décrétaient l'état d'urgence et programmaient l'évacuation du village. Heureusement, début juillet, le mauvais temps était de retour, ralentissant la fonte du glacier. Deux mois plus tard, une équipe de l'Hebdo est retournée à Macugnaga. Du lac, que l'on a appelé Effimero (le lac Ephémère), il ne reste plus grand chose. Sauf le souvenir d'une grande peur et la crainte qu'un phénomène semblable se reproduise, ici ou ailleurs, sur d'autres glaciers alpins.
Car, tout comme dans l'océan Arctique, les glaciers des Alpes, les géants blancs, reculent à vitesse accélérée, sous l'effet du réchauffement climatique. Un phénomène généralisé, que l'Hebdo a pu vérifier aussi bien à Saas Fee, dans le Valais suisse, qu'à Chamonix, en France. Et aujourd'hui, nul ne peut prédire si et quand ce phénomène s'arrêtera.
Macugnaga, finalement, n'était qu'un exemple. Un avertissement de la nature, pourrait-on dire.